En cette période particulière, voici quelques nouvelles de nos amis au Burkina Faso.

Il semble qu'ils soient moins impactés que nous par le covid 19, même si plusieurs cas ont été recensés dans les grandes villes et en particulier à Ouagadougou.

Cela n'est pas très étonnant car les populations rurales se déplacent peu. Par contre, un autre fléau les atteint. En effet, tous les grands marchés ont fermés par crainte de la propagation du virus, et de fait tous les petits marchands qui venaient s'y approvisionner, se retrouvent vides. Les populations les plus pauvres qui, soit venaient s'approvisionner à ces petits marchés de proximité, soit vivaient des petites ventes qu'ils réalisaient sur ces petits marchés, se trouvent sans ressources. Beaucoup de petits ouvriers ont perdu leur travail, confinement et couvre-feu obligent, et ce qui guettent ces populations, plus encore que le virus, c'est la famine.

En lien avec une association belge qui soutient aussi l'association burkinabé Pan Bila nous avons décidé d'apporter une aide alimentaire à 1000 personnes dans l'entourage immédiat de l'école, des personnes sans travail et sans ressources. Voici comment nous nous sommes organisés. Sur place notre correspondant a recensé les personnes les plus nécessiteuses. Les denrées vont être achetées dès cette semaine. La distribution a déjà commencé auprès des familles des enfants parrainés avec des denrées en stock dans les conteneurs de l'association Pan Bila. Mais les besoins sont immenses et il faut renouveler les stocks. Le coût de l'opération est de 22 000 € pour nourrir 1000 personnes jusqu'à fin mai. Par ailleurs nous avons du faire opérer vendredi passé une de nos filleules (Dorcas Boukoungou) qui souffrait de furoncle au niveau de l'oreille. ( coût de l'intervention 450 € ) Ci-joint 2 photos de Dorcas le jour de son intervention et quelques photos de la distribution de vivres